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Electricité: EDF signe une proposition de contrat "à 10 ou 15 ans" avec l'aciériste italien Marcegaglia à Fos-sur-Mer
information fournie par Boursorama avec AFP 24/06/2025 à 14:35

( AFP / MIGUEL MEDINA )

( AFP / MIGUEL MEDINA )

EDF s'est engagé mardi à fournir de l'électricité d'origine nucléaire à prix compétitif "à 10 ou 15 ans" à l'aciériste italien Marcegaglia qui veut relancer la production d'acier à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) près de Marseille, a constaté l'AFP.

La "lettre d'intention" signée mardi à Paris entre le géant électricien et l'aciériste marque une reprise des discussions commerciales sous un jour plus positif entre EDF et ses gros clients, qui étaient restées bloquées de longs mois, jusqu'à l'arrivée du nouveau PDG d'EDF Bernard Fontana le 7 mai.

Cette proposition, qui devrait être transformée en contrat d'allocation de production nucléaire (CAPN) "en septembre ou octobre", permettra à Marcegaglia de bénéficier d'une électricité "décarbonée, stable, disponible et compétitive", a déclaré Antonio Marcegaglia, président du groupe lors de la signature avec le directeur executif chargé des activités Clients et Territoires d'EDF, Marc Benayoun, en présence de quelques journalistes.

Cette électricité est destinée à l'ancienne aciérie Ascometal de Fos-sur-Mer achetée par l'industriel italien de l'acier en 2024.

Il s'agit de la 14e lettre d'intention signée par EDF avec un client industriel gros consommateur d'électricité (électro-intensif), dans le cadre de la nouvelle politique commerciale qui doit succéder au dispositif régulé très favorable aux industriels qui arrive à expiration fin 2025.

Jusqu'ici, deux de ces lettres d'intention ont été traduites en CAPN à ce jour, avec un chimiste et un cimentier.

Marcegaglia, qui a acquis l'usine Ascometal de Fos-sur-Mer compte investir au total "environ 850 millions d'euros" dans le site pour moderniser le four existant et en construire un tout neuf, dans le but de faire passer la production d'acier à quelque 2,1 millions de tonnes d'ici mi-2028, contre 100 à 150.000 tonnes aujourd'hui, a indiqué M. Marcegaglia.

"Sur les six derniers mois, l'électricité" sur les marchés de gros en France "s'est établie au niveau de prix espagnol autour de 65 euros par mégawattheure, c'est 23 euros de moins qu'en Allemagne, 43 euros de moins qu'en Italie", a souligné le PDG d'EDF Bernard Fontana, assurant que "les clients français disposent d'une des électricités les moins chères du monde", notamment grâce à son parc nucléaire amorti de longue date.

1 commentaire

  • 24 juin 15:00

    En fin de texte EDF admet qu'à court terme seul le nucléaire très ancien est compétitif avec les récentes renouvelables espagnoles, sans tenir compte des problèmes de corrosion qui reprennent. Et que par ailleurs il a du mal à signer des contrats de long terme dont il ne mentionne pas les prix alors que Total demande 55 e/MWh. C'est une façon peu honnête/objective de dire que le public va devoir payer du nucléaire ancien et récent plus cher à l'avenir


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